fidele
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rapdreamymelodie


Couplet 1 : Le terrain et les rêves

J’suis sur le terrain, la nuit, les lumières, ça scintille,
Le ballon roule, dans la tête, les rêves qui brillent,
On court, on dribble, on trace des lignes invisibles,
À chaque passe, c’est un peu d’espoir qui vacille.

J’voulais toucher les étoiles, mais la rue m’a appris,
La victoire est douce, mais l’amertume nous suit,
Les amis sont là, j’les vois sous les projecteurs,
On rit, on court, mais la vie nous garde en sueur.

Le vent souffle, on s’perd dans les ruelles,
Chacun son chemin, mais au fond, c’est pareil,
On joue, on s’aime, mais le temps nous rattrape,
Un jour, c’est fini, tout s’efface dans la frappe.

Refrain :

J’suis là, j’avance dans la brume, les étoiles sous mes pieds,
Le terrain est vide, mais les fantômes sont restés,
Cœur lourd, souvenirs qui défilent comme des trains,
Dans l’ombre, j’attends que le soleil revienne enfin.

Couplet 2 : Amour de jeunesse, les promesses enfuies

Elle était là, dans l’public, à m’suivre des yeux,
On était jeunes, on croyait que c’était sérieux,
J’lui ai promis des étoiles, des rêves de champions,
Mais la vie est rude, c’est l’amour qu’a pris le plomb.

Elle me disait : « T’inquiète, tout ça c’est rien »,
Mais dans ses yeux, j’voyais bien qu’elle voyait loin,
On s’perd dans des mots qu’on crache sous la pluie,
L’amour, c’est beau, mais le temps, ça l’fait fuir.

J’revois son visage, quand j’suis seul dans la nuit,
Les souvenirs, ils cognent, mais y’a plus de bruit,
Elle est partie comme un souffle dans le vent,
Moi, j’suis resté là, à espérer tout l’temps.

Refrain :

J’suis là, j’avance dans la brume, les étoiles sous mes pieds,
Le terrain est vide, mais les fantômes sont restés,
Cœur lourd, souvenirs qui défilent comme des trains,
Dans l’ombre, j’attends que le soleil revienne enfin.

Couplet 3 : Les amis, les frères

Les potes, c’était tout, c’était la base,
On s’faisait des promesses, comme si l’temps s’efface,
On traînait tard, à refaire le monde sous les toits,
Aujourd’hui, certains sont partis, j’sais pas pourquoi.

Y’a ceux qui sont restés, qui tiennent malgré tout,
J’les vois galérer, mais on s’dit rien du tout,
Un regard suffit, on capte c’qui se passe,
Même si le futur est flou, on reste en place.

Les rires d’enfance résonnent comme des échos,
Maintenant, c’est des silences qui pèsent, c’est chaud,
Mais quoi qu’il arrive, j’garde ces souvenirs là,
Les amis d’la rue, c’est pour la vie, crois-moi.

Refrain :

*J’suis là, j’avance dans la brume, les étoiles sous mes pieds,
Le terrain est vide, mais les fantômes sont restés,
Cœur lourd